Caroline Teuma

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Laboratoire de Droit Privé et de Sciences Criminelles
  • THESE

    Le réexamen en procédure pénale, soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Sylvie Cimamonti présidée par Muriel Giacopelli, membres du jury : Virginie Peltier (Rapp.), Cédric Ribeyre (Rapp.)   

  • Caroline Teuma, Le réexamen en procédure pénale, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2023, Laboratoire de droit privé & de sciences criminelles, 653 p.  

    Le réexamen désigne la reprise de l’étude d’une question dans la perspective d’une modification éventuelle de la solution apportée. Le droit positif laisse d’ailleurs apparaître qu’en dehors des voies de recours usuelles, de nombreux procédés entraînent la réalisation d’une nouvelle appréciation d’une situation déjà examinée. Il en est ainsi du pourvoi en révision ou du réexamen consécutif à un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme, mais une telle possibilité se concrétise également lorsqu’il s’agit de prolonger la détention provisoire, de statuer sur une mise en liberté, ou encore de relever une modalité d’exécution de peine. L’objet de la thèse est de déterminer s’il existe un concept de réexamen en procédure pénale. L’étude propose une typologie du réexamen comprenant deux catégories : le réexamen-réouverture, qui entraîne la réouverture de la procédure juridictionnelle censée être définitivement clôturée, et le réexamen-réadaptation, qui engendre l’appréciation régulière d’une situation en vue d’ajuster la réponse apportée aux éventuelles évolutions constatées. L’étude s’attache à démontrer que le réexamen constitue un recours particulier qui tend à assurer la protection des droits fondamentaux. Alors que le réexamen-réadaptation permet de protéger à titre préventif les droits de valeur supra-législative, le réexamen-réouverture les protège à titre curatif. Cette fonction caractéristique du réexamen participe à l’originalité du mécanisme et pourrait être étendue.

  • Caroline Teuma, « Questions choisies relatives aux restitutions », le 15 mai 2025  

    Colloque annuel de la Fédération de recherche universitaire l'Europe en mutation, Faculté de droit, Université de Strasbourg sous la direction scientifique de Marc Mignot

    Caroline Teuma, « Existe-t-il une responsabilité pénale du fait d’autrui ? », le 10 janvier 2025  

    Conférence organisée par l'IEJ, UNISTRA dans le cadre des "Entretiens du M2 Droit pénal et sciences criminelles"

    Caroline Teuma, « Journée pluridisciplinaire des procédures rapides et accélérées », le 30 novembre 2023  

    Colloque organisé par le CDPF, Université de Strasbourg sous la responsabilité scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Caroline Teuma, « La dérive normative : le droit ou le prométhée moderne ? », le 18 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Université du Mans sous la direction de Maxime Lei, Maître de conférences en droit public, Le Mans Université et Raphaël Reneau, Maître de conférences en droit public Université Bretagne-Sud

    Caroline Teuma, « La généralisation des cours criminelles départementales », le 31 mars 2023  

    Organisée par le Centre de droit privé fondamental - CDPF, Université de Strasbourg, sous la responsabilité de Caroline Teuma.

    Caroline Teuma, « Droit et Pardon », le 01 décembre 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Elise Lhéritier et du Laboratoire de recherche en droit Lab-LEX

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Thomas Maugard, La lutte moderne contre les trafics de stupéfiants en France : entre réalités pénales et pratiques policières, thèse soutenue en 2025 à Bordeaux sous la direction de Charlotte Claverie, membres du jury : François Fourment (Rapp.), Thomas Herran      

    La lutte contre les trafics de stupéfiants en France est menée, de manière générale par les institutions judiciaires et policières. Si elles mettent tout en œuvre pour contenir ce fléau, elles sont submergées par un ensemble de contraintes créant des distorsions dans leurs pratiques professionnelles. L’engagement politique européen et français n’est plus à démontrer tant les conséquences quotidiennes et médiatisées sur la société se succèdent. Se rapprochant de plus en plus d’un problème de trouble à l’ordre public, les enquêtes judiciaires sur les sujets des trafics de stupéfiants se révèlent être un amas d’investigations découlant d’un droit interne reconstruit par à coup jurisprudentiel issu des normes européennes. Les structures policières et judiciaires font état d’un arsenal de personnels qui couplés à des pouvoirs dérogatoires tirés des procédures liées aux délinquances organisées n’arrivent pas à résoudre cet échec mondial. En s’appuyant sur les efforts consentis par l’Europe et la France, l’étude permet de mettre en évidence une lutte contre les trafics des stupéfiants dotée d’immenses moyens manquant de coordination, qui, associés à des lois sévères envers les délinquants et s’opposant aux murs du respect des droits de l’Homme, reste sur des batailles perdues.