Présentation

Une recherche ample sur « les a priori et le droit » repose sur l’hypothèse suivante : la manière a priori, c’est-à-dire première, dont nous venons au droit, à ses objets, aux situations qu’il appréhende, joue une influence potentiellement déterminante sur notre façon de faire du droit et d’en parler. Par a priori, on peut entendre, notamment, des postulats, des présupposés, des croyances, des lieux communs, des préjugés, des biais, des émotions. Comment approcher ces compréhensions premières ? Sont-elles susceptibles de nourrir une réflexion épistémologique sur le droit ? C’est l’ambition du projet « Antécédent » que d’ouvrir l’aventure « Revisiter le droit par ses a priori », autour de différentes réalisations.

Programme

11h00 : Entretien - question sur son parcours de chercheur
avec Jean-Sylvestre Bergé
et Anne-Lise Sibony

12h00 : Lunch

12h45 : Exposé « Les a priori et le droit » suivi d’une discussion

13h45 : Pause

14h00 : Quels sont les a priori dans votre recherche ?
Discussion ouverte

Jalons pour la discussion
Si l’on rapporte l’approche du droit par ses a priori à l’activité de recherche en général et à la recherche doctorale en particulier, voici quelques-unes des questions que l’on peut se poser/
- a priori en droit : quel vocabulaire, quelle grammaire ?
- a priori de qui (nos, vos, leurs), d’ici ou d’ailleurs, d’aujourd’hui, d’hier ou de demain ?
- a priori comme théorie juridique ?
- a priori comme méthode juridique ?
- a priori comme démarche pluridisciplinaire ?
- a priori pour quoi faire : fonder le droit, l’interpréter, l’expliciter, le comprendre, le critiquer ?

16h30 : Clôture

Inscription : Séminaire ED_2025-09-30_Bergé