Véronique Mikalef-Toudic

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de droit, administration économique et sociale et administration publique

Institut Caennais de Recherche Juridique
  • THESE

    Le ministere public, partie principale dans le proces civil, soutenue en 1997 à Caen sous la direction de Jacques Héron 

  • Véronique Mikalef-Toudic, Droit de la famille et des régimes matrimoniaux, 2e éd., Bruylant, 2022, Collection Paradigme, 444 p.  

    "Le droit de la famille et les régimes matrimoniaux sont des matières particulièrement importantes du droit privé. L'ouvrage permet d'avoir une vue d'ensemble du droit de la famille et des régimes matrimoniaux, à jour des dernières évolutions législatives en la matière, en particulier sur le divorce ou l'adoption. Le droit de la famille est en constante évolution. Il a fait l'objet de réformes d'importance ces dernières années afin de suivre l'évolution de la société. L'une des dernières en date est la loi ouvrant l'adoption à tous les couples, mariés, pacsés ou simplement concubins. Cette loi est l'aboutissement du principe d'égalité affirmé par le législateur contemporain : égalité entre époux, égalité entre père et mère, égalité des filiations et maintenant égalité de tous les couples quel que soit leur statut, d'adopter un enfant. En matière de divorce, la loi du 18 novembre 2016 introduit la possibilité de divorcer "sans juge". Cette forme extra judiciaire doit devenir la voie normale du divorce par consentement mutuel. Depuis le 1er janvier 2021, la procédure de divorce a également été modifiée en profondeur. Cet ouvrage permet de comprendre les principes essentiels du droit de la famille, c’est-à-dire des différentes formes d'union reconnues par le droit, la séparation et ses conséquences ainsi que l'ensemble du droit de la filiation et des obligations alimentaires. Quant aux régimes matrimoniaux, ils sont indispensables à la compréhension des règles relatives au mariage. Choisir, changer de régime matrimonial n'est pas sans conséquences sur la vie de la famille et au moment de la dissolution du mariage, particulièrement en cas de divorce, les règles de liquidation du régime matrimonial s'avèrent fondamentales. Le présent ouvrage permet d'appréhender deux des matières de droit civil de l'examen d'entrée au centre de formation professionnelle des avocats."

    Véronique Mikalef-Toudic, Droit de la famille et des régimes matrimoniaux, Bruylant, 2017, Paradigme, 429 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Droit des personnes et de la famille, 2e éd., Larcier, 2015, Paradigme, 475 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Droit des successions et libéralités, Larcier, 2015, Collection Paradigme ( Carrières ), 453 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Droit des personnes et de la famille, Larcier, 2013, Métiers du droit, 463 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Droit patrimonial du dirigeant: constitution, protection, transmission, Gualino-Lextenso, 2010, Master pro, 552 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Le ministère public, partie principale dans le procès civil, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2006, 403 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Le ministère public, partie principale dans le procès civil, 1997, 405 p. 

    Véronique Mikalef-Toudic, Jacques Héron, LE MINISTERE PUBLIC, PARTIE PRINCIPALE DANS LE PROCES CIVIL,, 1997, 405 p.  

    LE NOUVEAU CODE DE PROCEDURE CIVILE PREVOIT DEUX MODES D'ACTION DU MINISTERE PUBLIC EN MATIERE CIVILE. IL AGIT EN QUALITE DE PARTIE JOINTE MAIS LE TERME DE PARTIE N'EST PAS ADEQUAT, PUISQUE LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE SE CONTENTE DE DONNER SON AVIS QUANT A LA SOLUTION A DONNER AU LITIGE. LE MINISTERE PUBLIC EST PARTIE PRINCIPALE DANS LE PROCES CIVIL QUAND IL AGIT COMME DEMANDEUR OU COMME DEFENDEUR. LE NOUVEAU CODE DE PROCEDURE CIVILE DISTINGUE LES CAS SPECIFIES PAR LA LOI ET LA DEFENSE DE L'ORDRE PUBLIC. CES CRITERES PERMETTENT DE DETERMINER L'ORIGINE LEGALE DE L'ACTION DU MINISTERE PUBLIC MAIS ILS NE PEUVENT FONDER LES CRITERES D'UNE CLASSIFICATION SATISFAISANTE. AFIN DE CLASSER LES ACTIONS DU MINISTERE PUBLIC, IL FAUT ETABLIR DES CRITERES TECHNIQUES. POUR CE FAIRE, IL FAUT ANALYSER LE ROLE ET LE BUT POURSUIVI PAR LE PARQUET QUAND IL EST DEMANDEUR OU DEFENDEUR. UN CRITERE TECHNIQUE RESIDE DANS LE FAIT QUE LE MINISTERE PUBLIC AGIT COMME REPRESENTANT DE L'ETAT OU COMME DEFENSEUR DES INTERETS GENERAUX DE LA SOCIETE. DES ELEMENTS DE THEORIE DU DROIT METTENT EN EVIDENCE LES CARACTERISTIQUES DE L'ACTION DU PARQUET, PARTIE PRINCIPALE. LA CLASSIFICATION PROPOSEE DISTINGUE LES CAS OU LE MINISTERE PUBLIC REPRESENTE L'ETAT ET CEUX DANS LESQUELS IL DEFEND LES INTERETS GENERAUX DE LA SOCIETE. DES REGLES DE DROIT COMMUN DE PROCEDURE CIVILE S'APPLIQUENT A L'ACTION DU MINISTERE PUBLIC QUELLE QUE SOIT SA QUALITE. MAIS LE ROLE ET LES POUVOIRS ACCORDES AU MAGISTRAT DU PARQUET DIFFERENT SELON QU'IL REPRESENTE OU NON L'ETAT. EN CETTE QUALITE, LE MINISTERE PUBLIC AGIT POUR OBTENIR LA RECONNAISSANCE D'UN DROIT SUBSTANTIEL DE L'ETAT. SON ACTION DOIT ALORS ETRE ASSIMILEE A CELLE D'UN PARTICULIER. QUAND IL DEFEND LES INTERETS GENERAUX DE LA SOCIETE, SON ACTION EST PLUS SPECIFIQUE PUISQU'IL NE MET PAS EN OEUVRE UN DROIT SUBSTANTIEL. IL AGIT DANS LE CADRE DE SA MISSION GENERALE POUR VEILLER A LA BONNE APPLICATION DE LA LOI.

  • Véronique Mikalef-Toudic, « Les mesures d'accompagnement social personnalisé : une mission nouvelle pour les conseils généraux », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2008, n°05, p. 813  

    Véronique Mikalef-Toudic, « La donation d'une récompense respecte le principe d'immutabilité des régimes matrimoniaux », Recueil Dalloz, Dalloz , 2007, n°21, p. 1476  

    Véronique Mikalef-Toudic, « Indemnisation des victimes d'infraction : préjudice indemnisable et application de la loi dans le temps », Recueil Dalloz, Dalloz , 2002, n°14, p. 1173  

    Véronique Mikalef-Toudic, « Sommes indûment versées à une succession : dette de la succession ou répétition de l'indu ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2001, n°15, p. 1210  

  • Véronique Mikalef-Toudic, Quel avenir pour la GPA en France ?, 2020, 12 p.   

    Véronique Mikalef-Toudic, Le nouveau visage de la péremption d'instance, 2025   

  • Véronique Mikalef-Toudic, « Le mineur, entre protection et autonomie », le 24 mars 2023  

    Organisé pour l'ICREJ par Laurence Mauger-Vielpeau, Pr.de droit privé et sciences criminelles, Université de Caen Normandie, Fanny Rogue, MCF en droit privé et sciences criminelles, Université de Caen Normandie et Véronique Mikalef-Toudic, MCF HDR de droit privé et sciences criminelles, Université de Caen Normandie

    Véronique Mikalef-Toudic, « La réception de la nouvelle procédure prud'homale par les acteurs du procès du travail », le 13 mai 2022  

    Organisé par l'Institut caennais de recherche juridique sous la coordination scientifique de Véronique Mikalef-Toudic, Maître de conférences à l'Université de Caen Normandie & Vincent Orif, Maître de conférences à l'Université de Sorbonne Paris Nord

    Véronique Mikalef-Toudic, « La réception de la nouvelle procédure prud'homale par les acteurs du procès du travail », le 20 mars 2020  

    3ème journée d’échanges entre les universitaires et les praticiens, sous la coordination scientifique de Véronique Mikalef-Toudic, Maître de conférences à l'Université de Caen Normandie et Vincent Orif, Maître de conférences à l'Université Paris 13

    Véronique Mikalef-Toudic, « La justice », le 28 novembre 2019  

    Organisée par l’Institut Demolombe, dans le cadre des conférences Droit et pop culture 2019-2020.

    Véronique Mikalef-Toudic, « Etat civil et autres questions de droit administratif », le 21 novembre 2019  

    Organisé sous la direction de Laurence Mauger-Vielpeau et Elodie Saillant-Maraghni, Professeures à l'Université de Caen Normandie

    Véronique Mikalef-Toudic, « La réception de la nouvelle procédure prud'homale par les acteurs du procès du travail », le 08 novembre 2019  

    Troisième rencontre entre universitaires et praticiens sous la direction de Véronique Toudic, Maître de conférences HDR à l'Université de Caen Normandie, et Vincent Orif, Maître de conférences à l'Université Paris 13.

    Véronique Mikalef-Toudic, « Rencontres normandes de contentieux de la sécurité sociale », le 29 mars 2019  

    Organisé sous la direction de Laurence Fin-Langer, Professeure à l'Université de Caen Normandie, et Erick Tamion, Magistrat à la Cour d'appel de Caen

    Véronique Mikalef-Toudic, « La rupture du contrat de travail », le 12 mai 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Véronique Mikalef-Toudic, et Vincent Orif, tous deux Maîtres de conférences, Université de Caen-Normandie, Membres de l’Institut Demolombe (EA 967)

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Carla Veve, L'obtention du divorce en droit français : entre simplification et complexité, thèse soutenue en 2020 à Normandie sous la direction de Marie-Pierre Maurin-Baudin présidée par Thierry Le Bars, membres du jury : Bernard Beignier (Rapp.), Charlotte Goldie-Genicon (Rapp.), Jean-René Binet  

    Le droit du divorce a été récemment marqué par deux importantes réformes. La première a été opérée par la loi du 18 novembre 2016 instaurant le divorce non judiciaire en droit français, et la seconde, par la loi du 23 mars 2019 réformant la procédure applicable aux divorces contentieux, modifiant au passage en profondeur certaines formes de divorce contentieux. Ces réformes ont eu une incidence directe sur nos travaux de recherche portant initialement sur la loi du 26 mai 2004, encore applicable aujourd’hui, jusqu’au 1er janvier 2021. L’idée était alors de réaliser un bilan de la loi du 26 mai 2004 après plus d’une dizaine d’années d’application, afin de voir si les objectifs fixés par le législateur avaient été atteints, et dans le cas contraire, de déterminer dans quelle mesure ils pourraient mieux l’être. Le divorce touchant à l’existence même de la famille -au sens traditionnel du terme-, supposant une vie harmonieuse entre les époux, toute la difficulté consiste pour le législateur à assurer un équilibre entre les intérêts en présence. En effet, il peut paraître nécessaire d’un côté de protéger l’intérêt général en posant des limites à la dissolution du mariage, et de l’autre, de sauvegarder l’intérêt particulier des époux, en leur permettant d’obtenir le divorce et par conséquent de mettre un terme à leur union, si tel est leur désir. Dans l’esprit insufflé par la loi de 2004, les dernières réformes accroissent la libéralisation du divorce. Néanmoins et paradoxalement, l’obtention du divorce n’en est pas pour autant devenue aisée. Cette étude s’attache à démontrer que le droit du divorce se complexifie au gré des réformes alors même que le législateur cherche de plus en plus à prendre en compte la volonté individuelle des époux qui ne souhaitent plus rester dans les liens du mariage.

    Nancy Ngoli Mouckoda, Le droit à la justice au Gabon face aux dérives de la coutume, thèse soutenue en 2019 à Normandie présidée par Charles Mba-Owono, membres du jury : Hélène Péroz (Rapp.), Didier Guével et Armelle Gosselin-Gorand      

    Le droit à la justice au Gabon qui s’est présenté sous diverses formes à travers le temps et l’espace, ne se perçoit pas toujours comme le droit pour un individu qui estime avoir été lésé, de porter les allégations de sa prétention devant un juge d’instance. En effet, certains individus notamment dans l’environnement familial du couple s’érigent juge et partie au mépris du principe légal de justice équitable qui habilite exclusivement le juge compétent au cours d’une instance à déterminer le bien fondé d’une prétention. C’est dans ce cadre et compte tenu de l’attachement des prétendus justiciables à une coutume déviée, qu’un intérêt a suscité l’attention sur la question du droit à la justice au Gabon face aux dérives de la coutume notamment dans les rapports du couple et leurs familles. A travers cette réalité qui laisse entrevoir un décalage entre ce que la loi prévoit, sa perception par les populations et l’usage que ces dernières en font, une discussion a été menée afin de rechercher, comment parvenir à susciter une véritable crainte sociale du droit positif ? Ce qui a conduit d’une part, à appréhender les dérives de la coutume au stade des évènements marquants de la vie du couple, et d’autre part à rechercher ce que dit la justice au Gabon sur ces phénomènes. Ainsi et après analyse de ces données, des suggestions ont été émises au terme du présent travail de thèse afin de réfléchir sur la nécessité d’un droit en adéquation entre sa théorie et sa pratique.

    Louis rodrigue Kotoko, De la solidarité comme moyen de réparation du préjudice en Afrique à la notion d'assurance : le cas du Bénin et de la Mauritanie, thèse soutenue en 2017 à Normandie présidée par Armelle Gosselin-Gorand, membres du jury : Thibault Douville (Rapp.), Bernard Beignier (Rapp.), Véronique Nicolas      

    Depuis l’aube des temps, quelle que soit la forme qu’elle a pu revêtir, l’une des préoccupations majeures de l’homme a été et demeure sa protection, celle de ses proches et de ses biens contre les aléas de la vie. C’est d’ailleurs dans cette perspective que les assurances ont été instituées.En Afrique, avant l’introduction de cette notion, c’est la solidarité sous ses diverses formes (assabiya, touiza, lahwa ou encore tontine) qui a servi de moyen de réparation du préjudice.Le droit des assurances qui a pour mission de régir l’activité, a, en Afrique une configuration intimement liée à l’histoire coloniale. L’étude de l’évolution de la notion d’assurance en Mauritanie et au Bénin, nous met face à deux systèmes juridiques, ayant des particularités relevant tantôt du droit musulman, tantôt du droit coutumier. Toutefois, le point de convergence de ces deux systèmes demeure les lois françaises en matière d’assurance dont ils ont hérité via la colonisation. Ce droit importé a t’il été assimilé par ces deux Pays ?Le Code CIMA, et le Code des Assurances Mauritaniennes nous permettrons d’appréhender le contrat d’assurance, l’indemnisation et, l’activité d’assurance : éléments indispensables pour dresser un état des lieux du secteur des assurances au Bénin et en Mauritanie. En Afrique, même si dans certains pays, le secteur des assurances est en nette croissance, les questions suscitées par cette thèse, seront relatives à l’adaptabilité de l’assurance conventionnelle aux pays africains dont le secteur des assurances peine à se développer.En tout état de cause, il sera nécessaire de mener une réflexion sur des alternatives de développement en Afrique de l'assurance conventionnelle.

    Laurence-Claire Laurent-Lemmet, Les modes amiables de règlement des différends commerciaux internes et internationaux , thèse soutenue en 2014 à Caen  

    La médiation et la conciliation, internes et internationales, sont des modes amiables de règlement des conflits qui permettent à un tiers, impartial, compétent et diligent, d'accompagner, dans la plus grande confidentialité, les parties dans une issue négociée de leurs différends. On a souvent invoqué le fait qu'elles étaient un symptôme de la crise de la justice, tant interne qu'internationale, en même temps qu'une réponse à cette dernière. La prolifération des procès civils en France, l'embouteillage devant les tribunaux qu'ils provoquent, l'élargissement des échanges au niveau international, rendent souvent inextricable la résolution d'un litige par la voie judiciaire ou arbitrale. La souplesse des méthodes quasi-universelles qu'elles mobilisent, plaident pour une adaptation efficace aux contrats du commerce interne et international. Conventionnelles ou judiciaires, elles sont indéniablement de nature contractuelle, parfois même hybride à la frontière du droit des obligations et du droit processuel. Mais dans la mesure où la finalité du recours à la médiation ou à la conciliation se trouve dans le maintien de la relation contractuelle, ne peut-on y voir plus qu'un mode alternatif de règlement des différends, une véritable technique de révision du contrat ? Et auquel cas, ces modes amiables renouvèleraient le paradigme de la théorie générale du contrat, en revisitant le concept d'effet obligatoire et d'effet relatif ainsi que celui d'immutabilité du contrat. Ces processus structurés seraient non seulement une justice contractuelle nouvelle, mais leur portée sur les contrats commerciaux internes et internationaux, en feraient aussi des figures contractuelles renouvelées.

  • Anixon Fledeus, Les modes alternatifs de règlement des différends (MARD) et la garantie des droits des parties en matière commerciale : étude comparée des droits français, haïtien et OHADA, thèse soutenue en 2023 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Stéphanie Grayot présidée par Lucie Watrin, membres du jury : Souleymane Toe (Rapp.)    

    Les modes amiables et alternatifs de règlement des différends (MARD) se sont imposés progressivement comme des moyens rapides et efficaces, spécialement en matière commerciale, pour la résolution des litiges tant nationaux qu'internationaux, en marge du recours à la justice étatique, pour répondre aux attentes des parties. La thèse se propose de démontrer que ces MARD offrent des garanties indéniables aux parties, des garanties qu’elles ne trouvent pas toujours au sein de la justice contentieuse. Du fait des opportunités qu’offrent ces modes amiables et alternatifs, ils peuvent être vus comme un mode offrant une justice sûre et efficace pour résoudre des différends contractuels en matière commerciale. Les parties y trouvent des solutions appropriées et bénéfiques, en profitant notamment, du point de vue de la procédure, de la confidentialité, de la rapidité, de la souplesse, de l'indépendance, de l'impartialité et, sur le fond, en participant activement à un mode de règlement fondé sur le consentement.En étudiant le droit français, le droit haïtien et le droit OHADA, cette thèse propose de montrer en quoi, les modes amiables, que sont principalement la conciliation et la médiation, sont des instruments de sécurité garantissant les droits des parties en matière commerciale, puis, en quoi l’arbitrage est aussi un instrument de garantie et de protection des droits des parties en matière de litiges commerciaux.

  • Seydou Ballo, Les droits et obligations du patient en France et au Mali, thèse soutenue en 2022 à Normandie sous la direction de Catherine Puigelier et Jocelyn Clerckx présidée par Gérard Mémeteau, membres du jury : Jacques Foyer (Rapp.)      

    Les droits et obligations du patient en France et au Mali sont le fruit de plusieurs années de luttes. Au Mali tout comme en France, le système de santé repose sur une dualité juridique qui se transpose directement dans l’offre de soins proposée aux patients qui jouissent systématiquement de la possibilité de se faire hospitaliser librement soit dans un établissement de santé public ou privé. Ces principaux droits du patient sont qualifiés de fondamentaux d’une part, et, constitutionnellement garantis, d’autre part. le patient lors de sa prise en charge dans ces établissements doit pouvoir jouir des mêmes droits peu importe son lieu d’admission. En France, tout comme au Mali, les droits, comme d’ailleurs les devoirs des patients, ont vu leur statut juridique évoluer au gré des progrès de la science, des crises sanitaires et du recul de l’âge. Cette évolution a conduit à la consolidation, au fil des années et dans certains pays, des droits des patients qui tendent à s’affirmer comme une exigence sociétale. La France et le Mali n’ont pas échappé à cette exigence. En effet, du droit à l’information médicale au droit à l’indemnisation de l’aléa thérapeutique, en passant par le principe de consentement aux soins, plusieurs pans de la relation du patient aux soins se sont affirmés sur le plan juridique, sous la pression des malades, des associations, et de leurs proches. Fort de ce constat, il convient de s’interroger sur la mise en œuvre effective de ses droits et de ses obligations en France et au Mali à travers leurs systèmes de santé.