Présentation de l'éditeur
Dans le cadre de la Constitution de 1988, le Tribunal fédéral suprême brésilien a pris une position de plus en plus interventionniste vis-à-vis des compétences d'autres organes suprêmes de l'Etat et de leur autonomie institutionnelle. Contrairement à l'image du législateur négatif, la Cour a refusé à plusieurs reprises au pouvoir législatif sa primauté dans la mise en oeuvre de la Constitution. Le Tribunal suprême a aussi innové en élargissant ses compétences de contrôle de l'inconstitutionnalité par omission, ou encore interféré dans le droit constitutionnel positif. Cette montée en puissance a placé la Cour au coeur du débat politique. Sollicité aux fins d'intervenir sur des questions de société, le Tribunal a réinterprété et redéfini sa fonction.
Avant-propos de Jean-Pierre Camby
Préface de Michel Verpeaux
Newton Tavares Filho a obtenu son Master en droit à l'Université de Georgetown et son doctorat à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Il est administrateur à la Chambre des députés brésilienne et spécialiste du droit constitutionnel.