L’histoire des républicains italiens est très peu étudiée en France. Ainsi, leurs relations avec le Parlement et le parlementarisme depuis la naissance du royaume d’Italie en 1861, jusqu’au séisme politique de Mani Pulite au début des années 1990, restent méconnues. Non seulement, il leur est difficile d’exister politiquement dans le cadre institutionnel de la monarchie italienne (1861-1922), mais ils se déchirent sous le fascisme (1922-1945), de sorte qu’après 1946, le Parti républicain peine à trouver sa place au sein de la République. Cependant, de Mazzini à Spadolini, cette famille politique fait entendre la voix de l’Italie laïque non communiste.
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Jean-Yves Frétigné, Pourquoi Mazzini ne pouvait accepter de devenir député du Royaume d’Italie
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Carlo Moos, Carlo Cattaneo : un républicain fédéraliste contre le Parlement de la monarchie centralisée italienne
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Maurizio Ridolfi, Marina Tesoro, Les républicains dans l’Italie libérale : de l’abstentionnisme à l’action parlementaire (1861-1922) *
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Anna Maria Isastia, Salvatore Morelli : le premier républicain féministe
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Stéfanie Prezioso, Les deux âmes du républicanisme (1911-1919) : de l’usage du Parlement pour un parti d’action
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Éric Vial, « Avec Parlement ou sans Parlement » : Le PRI dans l’entre-deux-guerres, entre démocratie parlementaire et antiparlementarisme
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Jean-Claude Lescure, De la résistance aux élections de 1948 La métamorphose des républicains italiens
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Philippe Foro, Le Parti républicain italien entre Peppone et don Camillo