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  • THESE

    Ecrits de droit financier : de certaines insuffisances de la régulation financière, soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Hervé Synvet, membres du jury : Caroline Coupet (Rapp.), Anne-Catherine Muller (Rapp.), Thierry Bonneau et Alban Caillemer du Ferrage   

  • Haroun Boucheta, Thiébald Cremers, Éric A. Caprioli, Clément Combarieu, 40 ans de dématérialisation des titres en France, IRJS Éditions, 2024, Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne - André Tunc, 222 p.  

    Alors que la dématérialisation des valeurs mobilières s'est progressivement imposée sur de nombreux marchés financiers développés à partir des années 1980, la France a fait le choix d'une dématérialisation par voie législative de l'ensemble des valeurs mobilières. Cette mesure a été décidée dans la loi de finances pour 1982, entrée en vigueur le 4 novembre 1984. Personne ne pouvait alors s'imaginer les répercussions de cette mesure sur l'industrie du titre et sur le droit des valeurs mobilières. Les évolutions du droit ont été nombreuses. On pense à la directive Finalité (1998) et la directive Collatéral (2004), ou encore à la Convention de La Haye sur le droit applicable aux titres intermédiés (2006) et à celle de Genève comportant des règles matérielles applicables aux titres intermédiés (2009), sans oublier les importantes réformes nationales dont la réforme du UCC américain (1994) et la réforme du droit des titres en France (2009). La crise financière de 2008 a entraîné un important changement de paradigme législatif qui a affecté l'ensemble du droit des marchés financiers. Enfin, l'arrivée fracassante de la technologie blockchain dans l'industrie du titre à partir de 2015 a autorisé les juristes à se poser à nouveau des questions fondamentales.Il est nécessaire de faire une pause. À l'occasion des 20 ans de la dématérialisation, l'AEDBF a dressé un état des lieux. À l'occasion des 40 ans de la dématérialisation, le département Sorbonne-Affaires/Finance de l'IRJS et l'AEDBF se sont associés. Arrêt sur image sur une matière en évolution constante.

    Haroun Boucheta, Hervé Synvet, Caroline Coupet, Anne-Catherine Muller, Thierry Bonneau [et alii], Ecrits de droit financier: de certaines insuffisances de la régulation financière, 2017, 248 p.  

    Les écrits de Monsieur Haroun Boucheta, rassemblés en vue de l’obtention du titre de Docteur en droit, portent sur le droit financier. Depuis 2005, en prenant appui sur ses expériences professionnelles, l’auteur publie régulièrement des articles à destination tant des praticiens que des universitaires. Les écrits rassemblés sont de deux ordres. Premièrement, l’auteur s’intéresse à l’encadrement juridique de certains acteurs des marchés financiers ainsi qu’à celui d’instruments financiers et techniques financières.Parmi les acteurs étudiés, les contreparties centrales tiennent une place importante. Les études de l’auteur portant sur ce thème permettent d’appréhender l’environnement juridique et réglementaire spécifique et de comprendre ses récentes évolutions aux niveaux européen et français. Quant aux instruments financiers et techniques financières ayant fait l’objet de publications, l’auteur s’est essentiellement concentré sur les dérivés et les matières premières. Deuxièmement, d’autres écrits sont plus transversaux, voire prospectifs, puisqu’ils ont trait à des réformes européennes incontournables en matière de réglementation financière. A côté du règlement EMIR, l’auteur a consacré plusieurs études approfondies sur la réforme de la directive concernant les marchés d’instruments financiers (MIF). Ces écrits de droit financier sont accompagnés d’une introduction générale. La première partie s’appuie sur quinze articles publiés et a vocation à mettre en exergue certaines des lacunes de la régulation financière post-crise. Dans la seconde partie, l’auteur s’interroge sur la physionomie actuelle des sources du droit financier et sur le processus d’élaboration des textes.

  • Haroun Boucheta, « 40 ans de dématérialisation des titres en France », le 09 janvier 2025  

    Conférence organisée par l'IRJS, Université Paris Panthéon-Sorbonne avec le soutien de Sorbonne Affaires/Finance sous la direction scientifique de Thiebald Cremers, Directeur juridique de l’Association française des marchés financiers (AMAFI) et Anne-Claire Rouaud, Professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne