Présentation
Fruit de la volonté conjointe d'universitaires et de représentants syndicaux, l'IRT d'Aix-en-Provence a été créé en 1959, dans le but d'offrir aux militants syndicaux un accès à des formations universitaires qui leur permette d'être à parité avec leurs interlocuteurs patronaux. Sous la double tutelle et financement du Ministère de l'Education nationale et du Ministère du Travail, l'Institut a assumé depuis lors la formation des militants et des représentants du personnel de la région sur des thématiques les plus diverses.
En fournissant à ces militants les moyens d'analyser le contexte économique et social toujours changeant et de s'y adapter, cette formation leur permet de construire collectivement des revendications "en connaissance de cause" et de négocier dans les meilleures conditions.
Depuis 2002, l'IRT a choisi de s'appuyer sur cette expérience pour travailler également avec d'autres partenaires sur les enjeux de la santé au travail, et plus particulièrement sur les risques psychosociaux, mais aussi sur toutes les thématiques percutées par des modifications législatives (égalité professionnelle, discrimination, représentativité syndicale...). Des actions de formation ont aussi traité des transports interurbains de passagers.
La revue de l'Institut Cahiers de l'IRT a célébré ses 20 ans en 2008 avec un numéro spécial. Elle est devenue en quelques années un acteur incontournable dans le champ nouveau de l'histoire du droit du travail, présente dans de nombreuses bibliothèques universitaires. Depuis décembre 2011, elle a pris une nouvelle orientation sous le nom de Chroniques du Travail en devenant ainsi une revue de "sciences sociales du travail", qui se donne pour objectif "de concilier rigueur et lisibilité et d'assurer une fonction non pas d'initiation ou de vulgarisation, mais de diffusion des résultats de la recherche". A ce jour, sept numéros ont été publiés, un huitième est en préparation et sera édité fin 2018.
Créé à l'origine au sein de la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence, l'IRT a souhaité rester en 1973 à l'Université de la Méditerranée (alors Université d'Aix-Marseille II, maintenant la grande Aix Marseille Université ou AMU) où il a toujours trouvé, malgré son caractère atypique, la reconnaissance et le soutien qui ont permis son développement.
Mario Correia, directeur de l'IRT
