François-Xavier Testu, Liberté, égalité, fraternité: les révolutions anglaise, américaine et française et la naissance de l'Occident libéral, Dalloz et F. Lefebvre, 2025, 699 p.
La liberté et l'égalité sont des valeurs morales : tout le monde le comprend de cette manière en Occident. Mais si l'on oublie la rhétorique habituelle, l'histoire des révolutions des XVIIe et XVIIIe siècles montre qu'en politique, la liberté et l'égalité sont d'abord des instruments destinés à favoriser un système économique qui a trouvé son expression achevée dans ce qu'on appelle le capitalisme. Cela a fait naître la démocratie libérale, qui a bouleversé le monde en renforçant la suprématie de l'Occident sur l'ensemble de la planète et en développant de façon extraordinaire le progrès technique et les pouvoirs de l'être humain sur son environnement. Trois immenses événements politiques, qui sont d'une certaine manière trois fois le même, ont été décisifs pour cette évolution : la Révolution anglaise de 1640, la Révolution américaine de 1776, et la Révolution française de 1789. En retraçant l'histoire de ces trois révolutions et leurs suites de façon à la fois vivante et réfléchie, à partir des thèmes de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, l'auteur éclaire d'un nouveau jour les principes qui nous gouvernent. Cette histoire des trois révolutions permet d'y voir plus clair, remettant en perspective les événements, les faits économiques, l'expression des idées, les luttes religieuses et l'évolution des institutions jusqu'à nous... Voilà comment cette petite somme compose une fresque qui, sans parti-pris, favorise la réflexion sur l'état du monde actuel, avec les interrogations qu'il soulève.
François-Xavier Testu, Nicolas Dissaux, Gaël Chantepie, Françoise Auque, David Deroussin [et alii], La stylistique contractuelle, Dalloz, 2022, Thèmes et commentaires ( Études ), 205 p.
Si le contrat n’exige pas en principe la rédaction d’un écrit, celle-ci s’impose souvent pour des raisons pratiques. L’écriture du contrat soulève alors différents problèmes que la vénération du consensualisme a quelque peu relégués aux oubliettes. Lorsque les parties décident de sceller leur accord dans un écrit, comment faire ? Comment l’écrire ce contrat ? Quel titre lui donner ? Un préambule est-il nécessaire ? Faut-il un glossaire ? Les clauses d’un contrat racontent par ailleurs très souvent une histoire, celle des parties. Lient-elles vraiment le juge ? Quelle est véritablement leur fonction ? Et le contrat roule-t-il sur un ou des champs lexicaux spéciaux ? Répond-il à quelque structure ? Autant de questions, parmi bien d’autres, qui justifient la question : une stylistique contractuelle existe-t-elle ? Quels en seraient les éléments ? Au reste, cette stylistique évolue-t-elle ? Varie-t-elle dans le temps et dans l’espace ? Le problème revêt aussi une dimension historique et comparative. Cet ouvrage a pour objet d’inviter des spécialistes à y réfléchir. Il s’inscrit non seulement dans une approche critique du droit, mais aussi dans le mouvement Droit & Littérature.
François-Xavier Testu, Le bouquin des méchancetés illustrées, Robert Laffont et Normandie roto impr, 2019, Bouquins, 1307 p.
La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres " vacheries " qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique depuis l'Antiquité. Entièrement révisée, cette nouvelle édition comprend plus d'une centaine d'ajouts et est accompagnée de nombreuses illustrations – dessins, caricatures... – qui forment un ensemble encore plus désopilant. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans l'exercice vivifiant de la méchanceté : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons du siècle des Lumières, la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre post-victorienne, la grande période hollywoodienne de l'entredeux- guerres, le monde politique dans sa globalité... Autant d'espaces où la liberté d'esprit s'est exprimée sans craindre de tourner en ridicule les figures du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, de grands hommes d'État tels que Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir : " En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui. " De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tous genres. Ainsi de Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : " Ses livres sont désormais d'un ennui immortel ", ou de Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue : " Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui. " Le répertoire rassemblé et présenté par François Xavier Testu fourmille de bons mots, de formules hilarantes et souvent assassines, qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.
François-Xavier Testu, Ne dénaturez pas les animaux, Robert Laffont, 2016, Mauvais esprit, 298 p.
François-Xavier Testu, Le bouquin des méchancetés: et autres traits d'esprit, R. Laffont, 2014, Bouquins, 1153 p.
François-Xavier Testu, Contrats d'affaires, 1e éd., Dalloz, 2010, Dalloz référence, 715 p.
François-Xavier Testu, L'indivision, Dalloz, 1996, Connaissance du droit, 142 p.
François-Xavier Testu, Michel Jeantin, L'influence de la destination des biens sur leur transmission successorale: essai sur la fonction du droit des successions et des libéralités,, 1983, 667 p.
François-Xavier Testu, Dissertatio inauguralis juridica, de capitis deminutione ..., typis Melchioris Pawschingeri, 1738, 16 p.