Les activités internationales de la faculté de droit et de science politique de Rennes

JCP.G N°44 du 29 octobre 2018

Les activités internationales de la faculté de droit et de science politique de Rennes

Philippe Pierre, professeur, vice-doyen aux affaires internationales

Faculté de Droit et de Science politique

L’activité du Bureau des affaires interna­tionales (BAI) de notre faculté soutient d’abord des mobilités entrantes et sortantes d’étudiants, grâce aux nombreux accords Erasmus + signés en (57) et hors (20) Europe. C’est ainsi que 90 étudiants étrangers ont pu bénéficier cette année d’une mobilité entrante via les partenariats de la faculté (247 hors partenariats) et 120 étudiants ren­nais d’une mobilité sortante, renforçant les cursus académiques de chacun. Dans cette perspective, la faculté étoffe constamment son offre de cours en langue anglaise, lesquels sont à ce jour au nombre de 6 en licence et master 1, auxquels s’ajoutent de nombreux cours spécialisés en master 2 (Construction law, Health law...). Plusieurs doubles diplômes existent par ailleurs (par­cours Franco-Allemand, juriste d’affaires Franco-Britannique, M2 Droit de l’OMC) tandis que le master Droit/santé/éthique, coacrédité avec l’EHESP, est reconnu par le label d’excellence Erasmus-Mundus.

Le soutien aux mobilités concerne égale­ment les chercheurs de la faculté et de ses partenaires. Le BAI gère des missions invi­tées, essentielles pour une véritable politique des relations internationales de la faculté, en synergie avec les priorités affichées par l’université de Rennes 1. Ces missions per­mettent de délivrer des enseignements ad hoc – cours de systèmes juridiques étran­gers – et contribuent au fonctionnement des diplômes tournés vers l’international. Cet accueil d’universitaires mobilise aussi leurs compétences lors de manifestations scientifiques (en dernier lieu, le colloque « Ingilaw – Tempête sur la planète », des 11 et 12 octobre). À ce jour, 20 missions invitées ont ainsi été réalisées en 2018.

Ces leviers de mobilités permettent aussi à la faculté de s’inscrire dans différents consortiums (Liban, Roumanie) et de nourrir des accords bilatéraux hors Europe (États-Unis, Amérique du Sud, Taïwan et bientôt Chine Populaire).


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